N'empêche qu'à bien y réfléchir, c'est tout de même incroyable de n'avoir qu'un seul jour dans l'année qui nous soit dédié ... Vous n'allez pas me contredire j'en suis sûre. C'est vrai quoi, c'est dingue ça ! Après tout le mal que l'on se donne pour nos chérubins, on pourrait avoir un peu plus de reconnaissance tout au long de l'année ! N'ont vraiment pas idée ...
A commencer par la grossesse et ses petits tracas. Et quand je parle de tracas, il s'agit là d'un doux euphémisme.
Car entre le poids que l'on prend (et que l'on perd très difficilement... à moins de s'appeler Angelina Jolie ou Victoria Beckham bien entendu), les ballonnements, les nausées, les Reflux Gastro-Oesophagien (les renvois quoi ! Avec la gorge qui brûle et tout et tout !), les insomnies, la fatigue (essayez de vous mouvoir avec un sac rempli à bloc de parpaings constamment accroché à votre ventre... Et pas sur une journée hein ! Non, ce serait trop simple. Comptez plusieurs mois ! Non mais !), les vergetures, les cauchemars liés à des angoisses de futurs parents (et si mon bébé avait 3 jambes ?), les songes délirants (je me souviens avoir rêvé que Princesse allait naître avec des dents !), la détresse de ne pas avoir encore trouvé de prénom à notre Alien (Zezette ça le fait ?), la fatigue (je l'ai déjà dis ? Ben tant pis : je le re-dis !)...
A tous ces petits bonheurs va suivre le jour J tant attendu : l'accouchement ! (Sans péridurale pour Princesse en ce qui me concerne...) Mais là, afin d'éviter que ce blog ne bascule dans l'horreur, je ne détaillerai rien. Non, non, n'insistez pas !
Et c'est là que l'on pense que nos souffrances sont enfin terminées.
Que nenni !
Les premiers mois de notre nouvelle
Vous pensez que ce calvaire ne dure qu'un temps ? Vous avez bien raison ! Cette période touchant à sa fin, vous devez immédiatement enchaîner avec les vrais soucis qui arrivent ! La période "bébé" est un pur délice comparé à la suite, croyez-moi !
Il va falloir apprendre à dire non, faire face aux petites colères de ses tendres chérubins (moments particulièrement désagréables surtout que ces caprices se produisent invariablement dans des lieux publics où l'on doit affronter ce regard accusateur des personnes qui nous entourent), faire des choix (fessée ou punition ?), philosopher (la fessée pourra attendre mon retour à la maison non ?), faire ses vocalises (crier), résister aux demandes enthousiastes ("je veux un chien !"), se cultiver ("Tchoupo va tout seul sur le pot"), rester zen (putain, merde, fait chier, ras-le-cul, bordel), cuisiner avec amour des mets délicats et équilibrés qui sauront ravir le palais de nos chtit'n'enfants (purée-jambon ? C'est parfait !), innover (ajouter un peu de sucre dans les épinards ?), soudoyer ("si tu manges ta soupe, tu pourras avoir double ration de Nutello), devenir pédagogue (au moment de partir à l'école alors que nous sommes déjà en retard : Oui Poussin, je sais que tu adores ton costume de Spiderman ... mais tu pourras le mettre ce week-end non ?"), s'inscrire au concours de professeur des écoles, tenir tête ("je te préviens, à 3, tu vas au coin ! ... 2 ... 2 et demi ... 2 trois quart...3 ... ?"), décorer (ranger la chambre après le passage d'une horde de gamins déchaînés pourtant cordialement invités pour l'anniversaire de Princesse ou Poussin), enfiler son costume de fée (ranger, nettoyer, lessiver en 2 temps 3 mouvements et hop ! Le cataclysme nucléaire ayant ravagé votre home sweet home n'est plus qu'un lointain souvenir).
Ooops, je m'égare ...
Vient ensuite la période de l'adolescence...
Je sais, je sais, vous piaffez déjà d'impatience ! Mais je dis : "Halte là !"
Vais quand même pas tout dévoiler en un seul billet non ?
Alors,
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