mardi 25 juin 2013

Mme +/- is relativising ...

C'est vrai que j'ai souvent le sentiment d'avoir une vie de merde, mais je sais aussi ô combien j'ai de la chance.
Il suffit de regarder autour de soi pour s'en rendre compte et relativiser.
Tiens par exemple, ces pauvres malheureux n'ayant jamais eu la chance inouïe de déguster une glace au Melon, de lire "Le Petit Nicolas", de visionner un épisode de "Happy Days", de danser sur la chanson des Red Necks, de nager en tenue d'Eve (ou d'Adam) ou encore de changer la couche d'un bébé (heu ...là, je m'égare).

Plus sérieusement, je viens de lire un message d'une personne qui m'est très chère et qui a le courage, oui, le courage, de travailler au sein d'une association créée pour aider les réfugiés.
Puisse cette personne me pardonner de retranscrire l'essentiel de son message, touchant, émouvant, bouleversant, éloquent, frappant, poignant :
"Je vois des femmes seules, avec leurs enfants, enceintes ou ayant un de ses enfants handicapé, vivant dans la rue, sans argent, n'ayant d'autre recours que le secours populaire pour avoir son "assiette" du midi, errer dans les différents accueils qui lui sont ouverts, en attendant le soir, sans solution de logement, ni pour elle, ni pour ses enfants.
Je vois des hommes malades, en phase terminale, sans famille, venu traverser les frontières, espérant se faire soigner en France. Eux aussi, c'est la rue la nuit, les associations caritatives la journée, mourant un peu plus chaque jour...
Je vois des enfants malades, déscolarisés, sans repère de langue, dormir dans des cages d'escaliers, le ventre vide depuis 2 jours... 
Ce soir, ils vont demander à leur mère de quoi manger. 
Ce soir, cette mère se sentira terriblement démunie et profondément malheureuse.
Ce soir, j'ai les visages en tête de ceux qui vont dormir au froid.... et je me dis que j'ai vraiment beaucoup de chance d'être née en France, d'avoir un toit sur ma tête et de quoi faire manger mes enfants. 
Le reste m'importe peu finalement....La véritable urgence, c'est l'urgence vitale."

Après avoir lu ça, que faire d'autre que relativiser ? 
Oui, relativiser et être capable de voir ce que l'on a ==> savoir où dormir, pouvoir manger à notre faim, avoir sa famille, ses enfants en bonne santé, bénéficier de soins en cas de besoin, être entouré, aidé et aimé.





lundi 24 juin 2013

Mme +/- is VDMing ...

Ma vie ressemble à la traversée du désert de Gobi, du Sahara, de Namibie, du Colorado, tout en étant un véritable chaos, bouleversement, désordre, tohu-bohu !
Je sais ==> limite antinomique ...

Je ne sais même pas par quoi commencer ...

Allez, au hasard : les monstres enfants !
Ces affreux adorables petits êtres que j'aime plus que tout au monde ... et qui me le rendent bien :
- "Kantèsskon mange ?"
- "On mange quoi ?"
- "Pfff, j'ai jamais l'droit de rien faire"
- "C'est trôôôp nul !"
- "J'a-rrriii-veeeuuu" (sur un ton agacé parce-que je les convie à venir dîner)
- "Attends ! Je termine ma partie !"
- "Beurk" (à la vue dudit dîner)
- "Il est où mon jean ?"
- "Il est où mon chargeur tél ?"
- "Tu l'as mis où mon carnet de correspondance ?"
- "T'as signé mon devoir de maths ?"
- "Tu as appelé la Maman de mon pote pour Samedi ?"
- "T'as lavé mon jean ?"
- "Alors c'est bon pour Samedi ?"
- "J'ai encore pris une croix parce-que t'avais pas signé mon devoir de maths !"
- "Pourquoi tu me réveilles ? Je commence à 9H aujourd'hui ..."
- "Si ! Je te l'ai dit ..."
- "J'ai mal au ventre" (la veille d'un contrôle de maths)
- "J'ai mal à la gorge" (la veille d'un contrôle de Français)
- "J'me sens pas bien" (le jour d'EPS)
- "Encore ?" (suite à ma demande de débarrasser le lave-vaisselles)
Que seraient ces soirées où l'on rentre après une dure formidâââble journée de boulot, (impatiemment attendue par ces tendres chérubins qui s'empressent de vous tendre les bras pour un énôôôrrrme câlin ==> cf ci-dessus), constatant avec détresse joie que la 2ème journée s'annonce : ranger les petites courses faites à la va-vite pour nourrir ses poussins, ranger le monticule de fringues et de chaussures qui traîne de-ci de-là (aurais-je mis au monde des mutants à 7 pieds ?), nettoyer les bêtises du chien (Crapochon adôôôrrre grignoter son panier en osier, les chaussettes et les chaussures ...), préparer le repas (qui sera bien entendu dégusté avec délectation par mes 2  boulets amours), étendre la lessive de la veille, lancer la lessive du jour , finir de lire et de traiter mes emails boulot (car j'ai du partir plus tôt pour tout ce qui précède) ???

Bon, même pô mal car pour le boulot justement, parlons-en :
Se réveiller, sifflotant, toute guillerette, impatiente d'entamer une merveilleuse journée, pour exercer un merveilleux métier, avec de merveilleux collègues, dans une merveilleuse ambiance et tout ça pour un merveilleux salaire ! Que du bonheur !!!

Et la santé hein ? Comme on dit, quand la santé va, tout va !
Donc, côté santé tout va bien (liste non exhaustive) : outre lumbagos, sciatiques, éventuel pronostic de fibromyalgie, migraines, maux de ventre à répétition, eczéma, asthme, rhume des foins et autres allergies, franchement, de quoi te plains-tu ?

Sans oublier mon physique de rêve ! Ah mais là détrompez-vous, je m'a-dore !
Pas un jour sans que je ne me dise : vindiou keske t'es belle toi alors !
A faire pâlir d'envie les Cindy trop forte, Nicole Gamin-Monsieur, Vanessa l'Enfer, BB des années 60, Angelina Laide, Bonica Melluci, Rahinna, ou autre Inès de la Frange ...
(Bon, c'est décidé, demain j'arrête les pâtes-mayo, les Gros-Mac et ses copines maxi frites, le baguette-camembert, le gros-rouge-qui-tâche et les bonbecs ...M'enfin ça, c'est ce que je me dis tous les jours ...)

Complétons ce tableau idyllique par l'Amour avec un grand A !!!
(cf précédents billets)
Même si ce con dernier semble un peu timide, craintif, farouche, hésitant, dissimulé, planqué, éclipsé, fictif, irréel, impensable, inconcevable, inexistant... Je vous le dis : un jour mon Prince viendra ! Ouééé !!! (pouces fièrement relevés à la Fonzie)

Alors pourquoi suis-je déprimède allez-vous me dire ?
Ben vi ... Pourquoi ?

Un coup noir, un coup blanc ... Alors que la vie est aussi ponctuée de gris ...
Question de nuances finalement !
N'empêche qu'en ce qui me concerne, j'accepte un peu de couleurs vives aussi !

Bon allez, faut que j'arrête de me torturer et me poser trop de questions quant à ma VDM ...
Hop ! Hop ! Hop !
Clap ! Clap ! Clap !
Ouiiiiii !!!
PO-SI-TIVE attitude !

Non mais !







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mercredi 19 juin 2013

Mme +/- is pensing à un mec ...

19 juin 1986 : une date à jamais gravée dans ma mémoire ...
27 ans déjà qu'il nous a quitté et je me souviens de l'annonce de sa terrible et fulgurante disparition comme si c'était hier.
Je me revois encore assise en tailleur sur mon petit lit faisant face à mon super poste radio-cassettes dont j'étais l'heureuse propriétaire (et pas peu fière de l'être), en train d'étudier (que voulez-vous, on ne se refait pas ...), un petit rayon de soleil traversant doucereusement ma chambre (eh oui, en ce temps là, il faisait beau en Juin ...), me réjouissant à l'idée que l'année scolaire touchait à sa fin et que les vacances approchaient.
Une voix est soudainement venue interrompre ce moment de plénitude.
L'espace d'un instant, j'ai bien cru à un mauvais canular, à un problème d'audition, ou à une grossière erreur...
Et c'est alors que les larmes ont commencé à couler ... sans que je puisse les en empêcher.

C'est la seule et unique personne que je n'ai jamais connu personnellement dont la disparition m'ait émue à ce point.
Je sais que ça peut sembler con ...


Depuis ce jour, j'ai conservé cette première de couv' et bêtement, je n'arrive pas à m'en séparer ...



lundi 17 juin 2013

Mme +/- is observing ...

Il était une fois une Fourmi, heureuse et productive, qui tous les jours arrivait de bonne heure à son travail.
Elle passait toute sa journée à travailler dans la joie et la bonne humeur qui la caractérise, poussant même la chansonnette.
Elle était heureuse de travailler et son rendement était excellent.
Mais, malheur, elle n'était pas pilotée par un manager...
Le Frelon, PDG de l'entreprise, créa un poste pour lequel il recruta une Coccinelle ayant beaucoup d'expérience.
La première préoccupation de Coccinelle fut d'organiser les horaires d'entrée et de sortie de la Fourmi.
Elle créa également un système de compte rendu, de tableau de bord et de management visuel.
Très vite, il fallut engager une secrétaire pour l'aider à préparer les dossiers et le reporting.
L'Araignée rédigea donc les multiples rapports, commença à mettre en place un système de classement et fut chargée de gérer les agendas et de répondre au téléphone.
Pendant ce temps là, la Fourmi heureuse et productive continuait de travailler, travailler, travailler ...
Le Frelon était ravi de recevoir les rapports de la Coccinelle, si bien qu'il lui demanda d'effectuer des études comparatives avec des graphiques, indicateurs de performances et analyses en tout genre.
Il fallut donc engager un Cafard pour assister le manager et acheter un nouvel ordinateur avec une imprimante et un scanner.
Quelques temps plus tard, la Fourmi, heureuse et productive, commença à baisser de rythme et à se plaindre de toute la paperasserie qui lui était dorénavant imposée.
Le Frelon considéra qu'il était temps de prendre des mesures.
Il créa donc le poste de chef de service pour superviser la Fourmi.
Le poste fut pourvu par la Cigale qui changea tout le mobilier de son bureau et demanda un nouveau fauteuil ergonomique ainsi qu'un nouvel ordinateur avec écran plat.
Seulement, avec plusieurs ordinateurs, il fallut aussi installer un serveur réseau.
La Cigale ressentit rapidement le besoin de recruter un assistant afin de préparer un plan stratégique de pilotage ainsi que le budget de son nouveau service.
Un jour, le Frelon, en examinant les chiffres, se rendit compte que le service dans lequel travaille la Fourmi n'était plus aussi rentable qu'avant.
Il eut donc recours aux services d'un prestigieux consultant, M. Hibou, afin qu'il fasse un diagnostic et qu'il apporte des solutions.
A l'issu de sa mission, le Hibou rendit son rapport : "Il y a trop de personnel dans ce service".
Le Frelon suivit donc ses recommandations ... et licencia la Fourmi !!!



Fort heureusement pour moi, M. Hibou n'a pas encore été embauché. Pour l'instant en tout cas !



vendredi 14 juin 2013

Mme +/- is manquing de soleil ...

A force d'à force, je pense que l'on va bientôt tous finir comme Bob l'éponge ...


C'est vrai quoi ! C'est quoi ce temps de merde ?



Heureusement que j'ai une vie hypra-méga-giga extraordinaire à faire pâlir d'envie la Reine d'Angleterre, le prince Albert, les milliardaires, les notaires, les luminaires, les lampadaires, les maxillaires, les protozoaires, les bi-polaires, les préliminaires, les publicitaires, les trentenaires, les centenaires, les dromadaires, les fonctionnaires, les populaires, les intercalaires, les multidisciplinaires, les sagittaires, les secrétaires, les éclairs, les réfractaires et les contestataires !

Non mais des fois non mais sans blâââgue ...
C'est pas un Môssieur Soleil qui a décidé de bouder l'année 2013 qui va assombrir ma vie !!!
Et toc ! Prends ça espèce de sale lâche-paresseux-incapable-incompétent-tire au flanc-morveux-gougnafier-freluquet-malotru !!!
C'est la guerre que tu veux ?
Même pô mal !!!







jeudi 6 juin 2013

Mme +/- is malmenède ...

Je sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je viens de traverser une journée assez éprouvante ...
Bon, OK, j'ai connu pire mais quand même, ça n'en est pas moins pénible ...
"Mais que se passe-t-il donc ?" allez-vous me dire !
Eh bien figurez-vous que ce matin, c'était l'audience finale de mon divorce...




Me voici donc on time au Tribunal. 
Mon avocate n'est pas encore arrivée... 
Je suis stressée, impressionnée, angoissée... Bref, pas au top la Madame.
Soudain, un choc électrique envahit tout mon corps : "IL" est là ! Cet homme que j'ai sincèrement, tendrement, profondément, passionnément, aveuglément aimé et qui m'a sournoisement trahie et trompée durant tant d'années (je ne l'ai su qu'après bien entendu), pour finalement me quitter sans explication ni préavis, alors que je venais tout juste d'enterrer mon père, de me retrouver au chômage et d'avorter sous la menace ("sinon je te quitte")... Grrr...

Je découvre la salle d'audience : glauque à souhait. 
Madame Le Juge trône, énumère les différents dossiers présentés ce jour (17 ...), sans un regard à quiconque, et tous les avocats s'affairent. 
C'est un peu le bordel. 
Nous devons ensuite ressortir de la salle et attendre notre tour...

Après un temps qui m'a semblé interminable, c'est à "nous", ce "nous" qui n'existe désormais plus...
La plaidoirie peut commencer. Madame Le Juge (agacée) vomit prévient : "3 mots s'il vous plaît ! Vous avez 5 minutes !" 
Vous imaginez un peu ? 5 minuscules minutes pour retracer toute une vie ? 



Mon avocate s'exécute. L'exercice est difficile : il s'agit d'être factuel et bref. 
Et vous savez quoi ? Elle a été interrompue en pleine plaidoirie par la Reine Mère ... Dites donc Môdâme, on vous a pas appris que c'était mal poli de couper la parole ?

Quant à moi, je n'ai évidemment pas autorisation d'intervenir, ni même de réagir ...




C'est ensuite au tour de la partie adverse de plaidoyer.
Et là, franchement, on se croirait dans un mauvais film ... 
L'avocate aboie, déblatère, ment, s'amuse ... 
Mais je vais lui tordre le cou moi à cette pétasse !
Et "l'autre" qui se régale avec son petit sourire en coin ... 
Je suis à 2 doigts d'exploser ...





Ensuite, le dossier papier complet est remis entre les mains du Juge, qui va bien entendu prendre le temps de soigneusement lire tout les documents, les décortiquer, les analyser, les étudier ...

Mouais ... ça c'est bien entendu ce que l'on veut nous faire croire car voilà ce qu'il se passe en réalité : "Bon, Madame gagne tant. et Monsieur tant. Madame demande X€ de pension alimentaire pour les enfants, Monsieur propose X€. Allez hop ! Hop ! Hop ! Ils m'emmerdent avec tout ça ! Et en plus, j'ai pas l'temps : je dois préparer ma valise pour mon week-end à Deauville. Bon allez, je coupe la poire en 2, ça va l'faire ! Oh et pis non d'ailleurs, pauv' Monsieur, il a bien le droit de quitter sa femme non ? On est dans un pays libre merde ! Et pis des maîtresses, so what ? C'est tendance. Je pars bien à Deauville avec mon amant ! Bon, allez, re-hop ! Hop ! Hop ! Finalement, qu'elle aille se faire foutre. Je vais lui donner un peu moins que prévu, ça lui fera les pieds. Elle n'avait qu'à pas m'emmerder !"

Délibéré prévu le 4 Juillet, jour de l'indépendance Américaine ... et de la mienne ?



mercredi 5 juin 2013

Mme +/- is perplexe ... fin !

Les relations hommes-femmes sont décidément loin d'être simples ...
Vous vous souvenez de Monsieur C ?
Figurez-vous qu'après ce laborieux tendre et merveilleux RV, il y a eu plusieurs échanges via ce fabuleux mode de communication (... les textos ...).
Je vais aller DAB (Droit Au But) ==> Monsieur C. tient (manifestement) à me revoir !
"J'ai envie d'avancer" ... "Je ne veux surtout pas te forcer" ... "Je serais content de te revoir mais je ne veux pas te brusquer" ... "Je n'ose pas trop aller vers toi" ... "Tu me plais" ... "Je suis timide" ... "Il faut que tu m'aides" ... "Fais de beaux rêves. Bizzz" ... "J'ai envie de creuser avec toi" ... "J'aurais aimé te revoir très vite" ... "C'est super étrange de ne pas avoir un petit coucou depuis 12H" ... 
Bon, du coup, keskelle fait la ptite dame ?
Je vous l'donne Emile : elle se dit : "Banco ! On verra bien lors du prochain RV" ...

Me voilà donc à me ruer dans la salle de bain après une éprouvante passionnante journée de travail. 
J'ai 30 minutes devant moi pour : 
1/ préparer un repas pour les monstres (un plat de coquillettes fera l'affaire : 10 minutes pour chauffer l'eau + 10 minutes de cuisson... Timing parfait !)
2/ gérer les conflits (vive les ados !)
3/ signer leur carnet de correspondance (t'as encore eu une croix pour oubli de matériel ? Grrr ... Même pô mal !)
4/ me rafraîchir un peu (l'avantage c'est que vu la température actuelle c'est assez facile) 
5/ faire un semblant de ravalement de façade (rassurez-vous, pas celle de la maison ...)
6/ enfiler ma robe festival de Cannes (point trop n'en faut) 
7/ sortir le Crapochon (mierrda, j'ai failli l'oublier çui-là !) 
==> je suis hyyyper lââârge 

Me voilà donc, à l'heure, sur le lieu de RV (vous ai-je précisé que j'étais une super woman ?)

Et là ... Comment dire ...
Echanges de quelques banalités dont je vais vous épargner les détails ... (si ! si !)
Un serveur-au-sourire-enjôleur arrive : "vous désirez commencer par un apéritif ?"
Réponse immédiate de Monsieur C. sans même un regard (ni vers moi, ni vers le gentil serveur) : "non non !"
Consultation monastique de la carte ...
Nous passons finalement commande.
"Et avec ceci, souhaitez-vous du vin ? Blanc ? Rouge ? Rosé ?"
"Une carafe d'eau" rétorque à la seconde Monsieur C. ... toujours sans me consulter ...
Heu, là, commence à m'agacer un peu ... Qui dit que je ne voulais pas quelque chose moi ? Du vin ? Une bière ? Du Kako ? Un Orangani ? Une autre boisson gazeuse ? Du lait ? Une soupe ? Bref ... Avec un peu de recul, je me dis que j'aurai du commander le tout, histoire de voir sa réaction ;-) 
Re-échanges de quelques banalités... Enfin, quand je dis "échanges", j'me comprends ...
Je pose des questions auxquelles il répond sans se faire prier ...
Putain comme le temps peut paraître long parfois ...
Je consulte (discrètement) mon aïl-faune ...
Le plat arrive : il se goinfre ... et termine son repas alors que je n'en suis même pas à la moitié du mien (pour info : on a pris la même chose ...) !
Soudain, il me pose une question ! (Miracle !?...)
Alors là, je ne me prive pas, et j'y go (d'agneau).
Du coup, c'est un peu moi qui monopolise la conversation. 
Et je ne me reconnais pas. Je suis trop nulle : ce que je dis n'intéresserait même pas un bulot ! Pire : je réussirais même à faire fuir une horde de poux sur une chevelure de rasta poisseuse à souhait !
Réagis ma vieille (bique) !
Ouf : il reprend la parole ! (et pas qu'un peu mon n'veu)...

Café-gourmand avalé dégusté, addition payée, manteau enfilé ... 
Hop ! Hop ! Hop ! 

Je vous vois venir petits coquins que vous êtes ! 
En effet, c'est théoriquement là que la musique romantique s'enclenche, que les regards se croisent, que les mains se frôlent, que le sol se dérobe, que les papillons dans le ventre s'éveillent, que les étoiles scintillent dans le ciel, et qu'inévitablement ... inéluctablement ... fatalement ... immanquablement ... les lèvres fiévreuses se rapprochent ... 
Oui mais ça, ce n'est malheureusement valable que dans les films !
Car dans la "vraie" vie (de merde), on a droit à une bise et un, ô combien surprenant : "tu as mis combien de temps pour venir ?"



Le matin suivant ce magique RV, texto de Monsieur C.
"J'ai passé une très bonne soirée mais c'est étrange/dommage que l'on n'arrive pas à passer un cap. Je trouve que tu es très jolie et que nous avons des points communs mais il nous manque un truc. C'est paradoxal mais pas la peine que l'on se force non ?"

Suivi un peu plus tard par :
"Je n'ose pas aller vers toi alors je m'en mords les doigts quand on se quitte. Il me faut quelqu'un qui "commence", je veux ressentir cette force vers moi, car on m'a trop reproché d'être meneur et envahissant. je ne veux pas reproduire le passé. En tout cas, j'espère que tu trouveras la personne qui te convient".


Zen attitude !



mardi 4 juin 2013

Mme +/- is pexplexe ... suite ...

Vous : "Encore ?"
Moi :   "Ben vi ..."
Vous : "Pourquoi ?"

Et là, je ne peux résister à l'envie de vous répondre :
















Et je ne vais même pas vous en dire plus, en tout cas, pas ce soir ...
Faut que je digère un peu (au sens propre comme au figuré ...)



lundi 3 juin 2013

Mme +/- is cherching porte-bonheur ... suite ...

Ya des jours où je me demande si je ne suis pas victime d'un vilain méchant marabout très très mal intentionné ...
Je vous situe ma dernière anecdote mode "poissarde" on :
Après une petite période de "pas envie" (vous vous souvenez ?), je me pousse au cul et me décide (enfin) à aller aquagymer (rapport à l'investissement effectué, il serait temps ...).
Jusque là, tout va bien.
Je me speed après le boulot (pour le coup, ça, j'ai l'habitude), enfile mon plus beau costume (de bain), enfourche mon fidèle destrier, sourire (crispé) aux lèvres, cheveux au vent, et me voilà en route vers cet Eden aquatique.
30 minutes plus tard (ben vi, ledit nid à bactéries n'est pas tout proche ...), j'arrive sur les lieux.
Yesss !
Et là, c'est le drame : "nous sommes désolés mais suite à un petit incident ayant eu lieu dans le bassin, les cours d'aquagym ne seront pas assurés ce soir" ................................
Gnééé ?
Que celui qui a osé "s'oublier" dans le bassin se dénonce tout de suite que je lui foute mon poing sur la gueule !!!